MAIS DIS MOI DONC
MAIS DIS-MOI DONC
Aux mirages solitaires incandescents
Des apocalypses divines
Je suis descendu au dernier des éclairs
Que l’on avait offert.
Mais dis-moi donc
Toi qui connais
Le regard palpitant des solitudes profondes,
Où est le sceau que tu gravais jadis
Sur ton cœur magnifique.
Il est parti
Car sans cesse
Fuient les sirènes
Que tu allumes les veilles de fête.
Il est parti
Pour un Ailleurs
Inaccessible aux hommes
Bafoués d’attente et de sommeil.
Aux lenteurs moites
Des journées harassantes
Et dénuées d’éclats couleur de jade
Je suis monté vers les yeux sombres
Que m’offrait l’infini désert des nuits
Masi dis-moi donc
Toi au visage d’éclat et d’eau miraculée
Qui est devenu l’incendie
Que tu allumais
Aux calmes dissous de tes entrailles.
Il n’est plus
Car l’aurore de ses instants
Est quelque part sans cesse brisée
En mille petites alvéoles de silence.
Et l’on contemple parfois du dedans des extases bleues et éphèmères
La vie qui palpite
D’absences et de solitudes déchirées.
POEME DE JEAN PIERRE EYROLLES EVRARD,
Ecrivain Poète et Artiste Peintre
(Poème publié dans l'ouvrage
"Crépuscules de Pierres aux Editions Aux siècles à venir")
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